il était une fois ...Zermati
Je te le dis, je l'ai mauvaise, voir vexée à mort par ce cher docteur Zermati.
Bouge pas, je te raconte.
Lundi, il me demande comment je vais, je lui réponds que cela va bien, même très bien, et le voilà étonné de ma réponse.
Bah oui, qu'il me dit, "car d'habitude c'est pas terrible, vous arrivez jamais ou peu à faire les exercices. Vous savez, j'ai un peu de mal à vous cernez"
En traduction cela veut dire que je suis son "cas social". Il mériterait le fouet là quand même Zermati.
Mais il s'est vite rattrapé en me disant que c'était bien de savoir déjà reconnaître sa faim. Alors pour ça, c'est fastoche, j'y arrive les doigts dans le pif. En fait ma faim arrive dans l'après midi vers 15 / 16 h, et à cette heure, j'ai pas envie de légumes exc... mais de chose sucré.
Et bien devine quoi, d'après zermati, ce n'est pas de la vrais faim, car quand la vrais faim est là, on a envie de manger un vrais repas et pas de cochonnerie sucré. Là je fais quoi, je me pends ? Et le voilà qu'il me pose la question fatal ---> Est ce vraiment de la faim ?
Je pense que oui, car je me lève à 4h30, je prends un verre de jus de fruit et après plus rien, j'attends cette p...n de faim et quand je pense que c'est elle, et bien non, ma biche c'est pas ça. Pfff
Alors là, j'accepte d'être son "cas social" car moi-même je suis paumée.
Bon "admettons" que se soit de la faim, car quand même, souvent sa vient avec des maux de têtes, des douleurs à l'estomac, donc pour moi c'est de la faim et puis zut.
Du coup Mister Zermati, me dit ok, chacun à sa façon de voir arriver ça faim. Maintenant passons aux choses sérieuses.
La satiété.
Petite exercice, il me fait fermer les yeux, et me demande de me concentrée sur ma respiration, pendant quelques mn, ensuite il me met dans ma main un aliment, mais j'ai toujours les yeux fermés, je tâte, tourne, caresse le produit et reste concentrée sur "la chose", ensuite je dois sentir "la chose" et deviner un peu ce que cela peut être. Mon cerveau était d'attaque à toute proposition et là il me dit "c'est un carré de carambar à la fraise".
Maintenant j'espère que tu es assise, car là, vas y avoir de la rigolade ma biche.
Doc Zermati, me dit de mettre "la chose" dans la bouche, mais de surtout pas l'avaler, juste sucer, croquer légèrement, avoir le goût du parfum du début, jusqu'a son intensité et de le manger une fois qu'il n'y plus rien.
Une fois "la chose" dans ma bouche, que nenni de carambar à la fraise, mais plutôt un carré d'orange confite, alors, ça me laisse sur le cul, comment j'ai pue sentir de la fraise au lieu de l'orange ? du coup je n'ai rien dit à Zermati, je voulais pas qu'il me prenne plus "cas social" que je suis déjà.
Le but de l'exercice, prendre le temps de manger et apprécier les saveurs.
Je suis repartie avec mon prochain devoir à faire avec 3 aliments, refaire les exercices de respiration, de toucher et de goût, ensuite écrire, ce qui manque ou pas dans l'aliment, pourquoi j'ai aimée ou pas. Et à chacun de me repas, je dois déguster les 3 premières bouchées.
Me voici zen dans mon corps car figure toi, que cela me paraît fastoche ...