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Les Petites Confidences
10 juin 2011

Y'a d'la joie

ange_joie

Mon petit poussin,

A attendre comme ça un courrier que tu ne veux pas, ça te donne des maux de tête, voir, tu ne manges plus tellement que ton estomac c'est raccourci tout seul. Jusqu'au 10em jours, je suis allée voir ma boite aux lettres en serrant les fesses et fermant les yeux pour l'ouvrir.

Et quand tu vois en ce 10em jours qu'il n'y à rien de rien dans la boite aux lettres, que tu passes bien la main partout pour voir s'il n'y aurait pas une enveloppe planquée dans un coin, bah, là, tu retrouves l'appétit et court dévorer une häagen dazs aux noix de macadamia.

Après avoir alerté la terre entière que "sa y est, je vais y passer", tu comptes avec précipitation les journées qui te sépare de ta nouvelle vie. Entre temps, tu fais à peu prêt comme toutes les futurs "nanotés", tu te goinfres de toutes les cochonneries possible en te disant que après sa sera plus possible.

Soit

Après c'est possible quand même ....

Je crois que je n'ai jamais autant fait chier embêtée mon entourage avec cette opération, mes copines n'en revenaient pas de ma joie de vivre à l'effet de passer sur un table d'opérations, c'est vrais que pour certains sa fait peur et je peux le comprendre, mais moi, à cette période de ma vie j'étais dans un état d'esprit ou je n'avais plus rien à perdre, alors si je devais mourir pendant l'opération et bien tant pis pour moi.

Le jour J, après avoir prit la fameuse douche à la bétadine et essayer de fermer la blouse pré-opératoire, oui celle qui se ferme dans le dos, mais seulement quand tu as un corps dans les normes et qui bien sur, sur moi ne voulait rien savoir, j'ai quand même réussi à me caler sur la chaise de ma chambre et ne plus bouger jusqu'a l'arrivé du brancardier.

Quand celui-ci est venu me chercher, j'ai eu du mal à grimper sur le brancard tout en essayant de tenir la blouse, qui finalement s'ouvre et que le jeune sauvageon voit ton fondement quand même, mais bon, j'étais en zen attitude dans mon corps, et c'est les doigts de pieds en éventails que je me rends en salle d'opération. Je voyais bien que dans l'ascenseur le jeune homme me regardait un peu bizarrement et j'ai fini par lui demander ce qu'il se passait, et il me dit qu'il avait pas trop l'habitude de voir des patients avec le sourire aux lèvres se faire opérer.

Bon, j'ai rien dit, j'ai pas voulue lui faire peur avec mon font de dépression sur 'j'en air rien à battre de sortir de la salle d'op, les pieds devant ou la tête bien réveillé. Même l'anesthésiste a plaisanté avec moi en mettant la perf pour me décontracter, mais même là je n'avais plus peur des piqures, il aurait pu me faire tout ce qu'il voulait coté aiguille, j'étais zen.

L'opération se passe bien, mais le réveil est un peu moins, non pas qu'il y a eu des complications, de se coté là tout va bien, je suis parfaite de l'intérieur et mon estomac est tout content d'avoir un bague qui l'entour. Non, ce qui va pas, c'est mon sale caractère ou l'effet de l'anesthésie, peut être les deux mélangés, mais quand j'ai ouvert un oeil avec une partie de mon cerveau réveillé, j'avais autour de moi des infirmières et mon chirurgien adoré, et qu'est ce que j'ai pas dit à celui-ci :

- Si j'avais su, je ne me serais pas laissée opérer par vous

Alors me demande pas pourquoi, j'ai dit ça, j'en sais rien, mais cette phrase est restée graver dans ma mémoire, c'est la seule chose que je me souviens de mon premier réveil.

Par contre toute la nuit, j'ai fait ma chieuse, et oui, j'ai bipée l'infimière bien toute les 30 mn, car j'avais hyper mal au dos et la nuque, pourquoi, parce que l'opération se fait par laparoscopie, donc j'ai 5 petites cicatrices et forcément pour que le chirurgien puisse voir correctement l'écran pendant l'intervention, il fait passer de l'air, et c'est cette air dans mon futur corps de rêve qui m'a fait passer une nuit pourrîte, mais c'est pas tout, j'ai eu aussi une envie de pissou et impossible pour moi de faire dans leur haricot, je sais pas comment font les gens, mais moi ce truc me bloque, donc je voulais absolument descendre du lit pour aller au wc, mais tut tut tut me dit l'infirmière "on ne se lève pas du lit avant l'arrivée du médecin demain matin, c'est haricot ou rien" donc, j'ai chouinée, je voulais voir ma mère, j'en avais marre, pourquoi j'ai fait cette opération de merde , la nuit était longue, et j'ai réussi à faire plier l'infirmière avec sa sonde, car entre deux larmes, je râlais que j'allais pisser au lit.

Au levé du jour, j'ai réussi à dormir 15 mn. A la relève des infirmiers, on vient me voir, et directement je leur dis "je veux me lever" et un infirmier me dit "pas maintenant il faut prendre un petit déj avant" "j'ai pas faim, je veux aller au WC (oui encore)" "non faut manger avant" et bien tu me croiras ou pas, j'ai eu peur de croquer dans ma biscotte, peur de savoir comment cela aller se passer....et tout c'est bien passée, une demi biscotte, un demi café, l'infirmier tout content me dit "hop debout".

A peine la sécurité du lit enlevée j'étais déjà assise dans le lit un pied presque au sol et à moité nue.

 

A SUIVRE...

 

 

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Commentaires
F
je le fais expret aussi, suis une chieuse n'oubliez pas ..
M
hihihi!!! la suite au prochain numéro !! les suites sont bonnes puisque tu es là pour les écrire !!!!!
J
mais t'es chiante de t'arrêter comme ça!!!!!!!!!!!!!!!!!
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